La Bergerie du Bosc – 32
Propriétaire : Foncière Terre de Liens
Patrimoine : 29,52 hectares
Lieu : Saint Blancard
Production : élevage ovin viande (tarasconnaises et rouges du Roussillon) et porcin (porcs noirs de Bigorre)
Paysan : Olivier
Parce qu’il apparaît indispensable d’épauler et de soutenir les pratiques vertueuses pour le tissu économique rural, l’environnement, le bien-être animal, que mettent en œuvre des fermes comme celle d’Olivier ; Terre de Liens s’est positionné sur l’acquisition de la Bergerie du Bosc.
Avec cette acquisition, Terre de Liens préserve une ferme du démantèlement, conforte une ferme existante et lutte contre le phénomène avéré de déprise rurale dans ces coteaux gersois.
Présentation de la ferme
La ferme de la Bergerie du Bosc est située à Saint Blancard, dans la région de l’Astarac, à la limite du Gers et des Hautes-Pyrénées. Située dans les coteaux gersois, cette ferme est dans un territoire qui connait fortement la déprise rurale.
Olivier GARRIC, agriculteur installé hors-cadre familial en 2010 sur une très petite surface a été conduit à déplacer son exploitation en 2014 sur la commune de Saint-Blancard. Avec son épouse il a acheté les bâtiments et la maison d’habitation de « la Bergerie du Bosc », et les terres ont été
acquises par la SAFER dans le cadre d’un dispositif de portage temporaire. Au terme de ce portage, Olivier a sollicité Terre de Liens Midi-Pyrénées pour étudier l’acquisition du foncier.
Le projet d’Olivier
Olivier a converti son exploitation en bio en 2019.
Olivier est éleveur d’ovin viande : 200 brebis allaitantes (80 tarasconnaises et 120 rouges du Roussillon) et 5 béliers. Il est également éleveur porcin (2 truies noires de Bigorre).
Il commercialise essentiellement en vente directe, à la ferme et en livraison.
Un modèle économique autour de l’estive
Olivier développe son troupeau de brebis sur 37 hectares. La surface n’est pas suffisante mais son activité est organisée et est dépendante du modèle de l’estive. Chaque année, il mène son troupeau dans les Hautes-Pyrénées, dans la vallée de Barège, pour une saison de transhumance.
Il s’associe à deux autres éleveurs pour mutualiser le coût d’un berger.
Les estives sont importantes pour Olivier : entre tradition, bien-être animal et alimentation, ce système lui permet d’avoir simplement 37 hectares sur la ferme et limiter les achats de céréales supplémentaires pour le troupeau.
Le système d’estive est une vraie motivation et un engagement fort : chaque année il faut demander l’accès, recruter un berger compétent et faire face aux aléas systématique dans les mois d’estives (aléas climatique, négociation avec les associations pastorales locales, litiges avec les autres utilisateurs et les dangers de la montagne).
Les enjeux de l’acquisition
1 – Pérenniser localement un modèle de ferme plus adaptée au territoire, en termes de surface
et de productions.
2 – Participer à une relocalisation de la production, et développer des circuits courts en viande
ovine et porcine.
3 – Maintenir autant que possible le système pastoral lié aux estives et pérenniser ces estives
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